
Ses mouvements

Le surréalisme
Mouvement de révolte artistique et poétique du XXe siècle en lutte contre les valeurs recues, pronant la libération du contrôle de la pensée ayant pour origine le mouvement Dada, né de la première guerre mondiale. André Breton en donne une définition dans son manifeste du Surréalisme en 1924. On y retrouve les célèbres artistes Joan Mirò, Salvador Dali, Magritte, Picasso, Max Ernst…
La révolte Surréaliste toucha tous les domaines d’expression artistiques, sculpture, arts visuels, musique, littérature, arts de la scène (théatre, danse), cinema.
Max Bucaille agé de 24 ans en 1930 fut embarqué lui aussi et imprégné de la pensée Surréaliste très jeune.
Il eu la chance de cotoyer certains surréalistes , de devenir un proche notamment du célèbre Raoul Hausmann, cofondateur du groupe Dada-Berlin en 1918, décédé à Limoges en juillet 1971.
Surréalisme révolutionaire
Certains surréalistes communistes fondent après la deuxième guerre mondiale en 1947 le SR, mouvement surréaliste révolutionnaire internationale, par réaction à l’essouflement des principes fondateurs du mouvement Surréalisme.
Certains membres dont Christian Dotremont et Asger Jorn donnèrent naissance en 1948 au mouvement COBRA en compagnie d’autres artistes de groupe d’avant garde Hollandais, Danois et Belge.

Le collège de la Pataphysique
La Pataphysique, concept élaboré par Alfred Jarry, peut être considérée comme une réponse ludique et subversive à la rationalité scientifique et philosophique de son époque. En effet, Jarry la définit comme « la science des solutions imaginaires qui accorde symboliquement aux linéaments les propriétés des objets décrits par leur virtualité », soulignant ainsi son caractère absurde et fictif. Le collège de Pataphysique, fondé en 1948, rassemble des membres singuliers et excentriques, tels que Raymond Queneau et Eugène Ionesco, qui ont contribué à entretenir l’esprit pataphysicien à travers leurs œuvres et leurs expérimentations artistiques. Cette institution atypique se plaît à brouiller les frontières entre réalité et fiction, offrant un terrain fertile à l’exploration de la créativité et de l’absurde.

Réalisme fanstastique
Le réalisme fantastique est un mouvement de contre culture des années 60, un appel à explorer les mystères du monde avec un esprit ouvert, curieux et créatif. Il transcende les frontières entre réalité et imaginaire, science et mysticisme, visible et invisible. En embrassant cette vision élargie de l’existence, il nous invite à réenchanter notre rapport au réel et à questionner ce que nous croyons connaître. Plus qu’un simple courant, le réalisme fantastique est une philosophie de l’étonnement, qui nous rappelle que l’univers est infiniment plus riche et complexe qu’il n’y paraît.
The Situationist Times
En 1958, l’artiste peintre néerlandaise Jacqueline de Jong fait la connaissance de l’artiste Constant et d’autres membres néerlandais de l’Internationale Situationniste. En 1959, elle se lie avec l’artiste danois Asger Jorn fondateur du mouvement COBRA. Par son intermédiaire, elle s’engage dans le Gruppe Spur, la section allemande de l’Internationale Situationniste. En mai 1960, après son expulsion, Jacqueline de Jong créé puis édite un périodique international de langue anglaise, dont six numéros ont été publiés entre 1962 et 1967. Compendium radical utilisant des tactiques situationnistes telles que le détournement et une forme imprimée de dérive, le journal comprenait des essais, des œuvres d’art, des images trouvées et des citations portant sur des questions telles que la topologie, la politique et la culture du spectacle.
« Je suis fière que vous nous appeliez gangsters, mais vous avez tort. Nous sommes pires, nous sommes situationnistes. » Jacqueline de Jong, 1962


Fanstasmagie
Mouvement international crée en décembre 1958 à Bruxelles avec la naissance du CIAFMA, Centre International d’Actualité Fantastique et Magique. C’est le poète flamand Paul de Vree qui proposa le mot « Fantasmagie », contraction de fantastique et de magique. Les fondateurs Aubin Pasque, Max Bucaille, Marc Eemans, Jean-Jacques Gaillard, Robert Greenens, Serge Hutin, Pol le Roy, Thomas Owen furent rejoint par de nombreux artistes belges, francais, allemands, suisses, argentins, italiens, néerlandais, yougoslaves, tchécoslovaques, autrichiens, canadiens… Ces artistes devinrent des « Fantasmages ».
Fantasmagie c’est aussi une revue trimestrielle fondée en novembre 1959 organe du CIAFMA. notamment par Serge Hutin et Aubin Pasque. Pendant 20 ans, Fanstamagie mouvement post-surréaliste a permis à un groupe d’artistes internationaux d’explorer l’univers fantastique et magique dans les domaines de l’écritures et des arts platisques. On retrouve dans ses rangs, entre autres, Carmen Defize et Jean-Jacques Gailliard. Le cinquante-deuxième et dernier numéro paraît en avril 1979.

Dévoilant le surréalisme à chaque coup de pinceau et collage, il captive les cœurs et les esprits dans le monde entier.